CANTINE : LE BIO NE FAIT PAS ECOLE
Le bio ne fait pas toujours l'unanimité et crée même des insatisfactions : l'article "Cantine, le bio ne fait pas école" du dernier numéro de Terra Economica soulève là une question bien complexe, qui est celle de l'adhésion des enfants, des parents et aussi des élu-es à l'alimentation bio. Mais aussi de son approvisionnment et de son coût.
Cet article nous amène à trois réflexions :
- On ne peut pas traiter la question du bio que sous l'angle de l'introduction technique de produits bio dans l'alimentation des enfants. Il doit y avoir des procédures d'accompagnement telles que l'information auprès des parents et des enfants, la sensibilisation au goût par des actions éducatives en lien avec la communauté pédagogique etc. ce qu'une entreprise privée peut difficilement faire, et qui nécessite une approche globale, que seule la collectivité peut porter
- Pour augmenter la qualité des repas sans générer de surcoût important, il faut réorganiser les menus. Calquer les repas bio sur les repas traditionnels, ou introduire quelques produits Bio dans le menu traditionnel génère forcément du surcoût. Mais réorganiser les repas, rééquilibrer les portions des différents aliments, nécessite un travail sérieux et en collaboration avec de nombreux acteurs (personnel, parents, nutritionnistes etc). La régie est le cadre idéal pour piloter ce travail.
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Proposer un maximum de produits frais, locaux et bio, nécessite une réactivité et une capacité d'adaptation à l'offre. Une société privée, contrainte d'assumer ses obligations contractuelles, est forcément limitée dans sa capacité d'adaptation au marché local, et se retrouve contrainte d'importer des produits bio, ce qui va à l'encontre de notre volonté d'appuyer l'agriculture locale. La régie permet cette souplesse d'adaptation.
Retrouvez l'article sur :
http://www.terra-economica.info/Cantine-le-bio-ne-fait-pas-ecole,4328.html