1ERES ASSISES NATIONALES DE L'ALIMENTATION ET DE LA RESTAURATION COLLECTIVE
Le 12 mars dernier se tenaient les premières assises nationales de l’Alimentation et de la restauration collective, axées sur la gestion en régie publique.
Tout d’abord un constat : par la restauration collective, professionnels, élus, agents ont une mission primordiale, celle de former le consommateur de demain, de véhiculer des valeurs telles que le respect des produits, le choix d’une alimentation humaine et durable.
Les différents intervenants ont mis en avant les atouts du mode de gestion en régie des cantines scolaires :
· Elle assure que la part réservée à l’achat de denrées lui est effectivement consacrée, sans charges de fonctionnement inutiles ou superflues. Elle permet en outre d’effectuer un travail en profondeur sur la qualité, aussi bien au niveau de l’accueil, du service que du choix des produits. Enfin, elle offre une souplesse et une réactivité grâce à laquelle nous sommes en permanence en capacité d’améliorer nos pratiques ;
· Ces initiatives (de retour en régie) ont un dénominateur en commun : la prise de conscience que les collectivités locales ont une responsabilité particulière dans le domaine de l’éducation et de la sensibilisation au « bien manger ».
· La régie permet une véritable éducation et sensibilisation à l’alimentation et à la santé. Par exemple la mairie de Caluire, par le biais de sa régie des cantines a mis en place des actions « autour de l’éveil des sens (entendre croustiller, voir les éclats de couleurs, goûter au sucré et au salé…), de nombreuses activités ponctuent la vie de la cité, parmi lesquelles une animation sur la viande en bibliothèque municipale, une conférence sur l’alimentation des 0-3 ans, une activité pédagogique autour de l’univers du marché, des ateliers aquagym pour souligner l’importance de la pratique sportive, une exposition de peinture sur le thème des fruits et légumes, des repas à thème dans les crèches… entre autres ».
En conclusion des ces assises, les acteurs présents ont exprimé la volonté de réaliser une opération « grand public » : faire du comportement alimentaire, partout, pour tous, à tous les âges, un facteur essentiel du bien-être individuel et du mieux-vivre ensemble.
Enfin une question s’impose à la fin de ces assises : lorsque l’alimentation a une telle incidence sur la qualité de vie de nos concitoyens, comment ne pas choisir de mettre la totalité du coût du repas dans l’assiette ? (Et non laisser des entreprises privées faire des bénéfices sur notre alimentation).